Bernard RICHARD, un sculpteur moderne.

Tout homme crée sans le savoir, comme il respire,
mais l’Artiste se sent créer,
son acte engage tout son être, sa peine bien-aimée le fortifie.
Paul Valéry


B. RICHARD est né à PARIS le 13 Janvier 1932. Ses parents s'installeront ensuite à Fontenay sous Bois (94) où il restera jusqu'en 1956. En 1946, il intègre l'ECOLE NATIONALE DES ARTS APPLIQUES AU COMMERCE ET A L'INDUSTRIE, Rue Dupetit-Thouars à Paris (10°) où il découvre les différents ateliers (Peinture, Sculpture sur pierre, Modelage, Céramique, l'Architecture d'Intérieur. Il obtient en 1951 1e Premier Prix au Diplôme de l'Ecole, avec un Bas-relief en pierre et un « NU », dessin à la « Pierre noire» de 0.50m x 0.60m qui témoignent déjà de sa vitalité, de sa force, sa sensibilité et sa sensualité. Monsieur A.Auguste. JANNIOT, membre du Jury et Professeur à l'Ecole des BEAUX-A RTS-Arts de Paris lui demande d'intégrer son Atelier...

Portfolio

Multipliant les expositions tant en Province, qu'à Paris, la région parisienne et l'étranger. B. RICHARD fera sa première exposition personnelle dans les Galeries du Royal Hôtel à Deauville, pendant le Festival du Cinéma américain, en septembre 1981. De plus en plus, il tend à la réalisation de ses œuvres en bronze et travaille plus particulièrement avec l'Atelier ANPIRE le Bronze Tourettan, puis plus tard avec le petit-fils de l'Atelier VALSUANI, installé en Dordogne.

Tête de cheval

Archeologia

Ava

Jeune fille

L'Eurasienne

Le Mur

Deux femmes (Pastel)

Rêverie

Bacchus

L'Appel

L'Athlète

La Force

Femme à la chaise

Masques

Trois femmes en bleu

Sirène

Coup de foudre

Lyne

Main à la pomme

Jeune femme à genoux

L'Arc

L'Envol

Les jumelles

Pascale

François

Confidence

Son parcours

Bernard RICHARD

A 45 ans, un trouble nouveau lui a fait trouver belles les formes : c'est ainsi, en déformant les vers de Verlaine, qu'il serait possible d'approcher la vie et le travail du sculpteur Richard.


Sa cadence, il ne la trouva que relativement tard, bien que le rythme de la sculpture lui ait été insufflé par sa formation aux Beaux Arts et sa pratique de jeunesse dans l‘atelier de Janniot. La vie a temporairement voulu qu'il abandonne le burin pour se consacrer à la décoration d'intérieur. En 1976, néanmoins, Richard sent de manière irrésistible qu'il lui faut franchir le pas, assumer une brisure dans la vie qu'il s'est constitué et tenter l‘aventure de la création artistique.
Dans son atelier d'Arcueil, ce sculpteur saint-maurien transforme rapidement l‘aventure en épopée. Comme les grands maîtres de la statuaire grecque, Richard opte pour la représentation du corps auquel il voue un culte esthétique plein de majesté et de glorification sensible. Ce corps, il le transforme, il le purifie, il le hisse jusqu'à une exposition de la valeur fixe, sans pour autant édulcorer sa douce humanité.
Sans chercher à faire école, Richard affirme bientôt son style et ne tarde pas à devenir "premier en classe". Sa tentative n'a rien d'idolâtre, ni d'opiniâtre. Sa recherche est rigoureuse mais libre, affective et déliée. Ses grands formats, portraits humains grandeur nature tels que "La Captive", "Les Jumelles", "Homme jeune assis" exhalent une force vive et procèdent toujours d'une sereine affirmation d'eux-mêmes, de leur autonomie existentielle.
Chez Richard, le marbre taille directe, le cuivre martelé, la résine moulée, le plâtre ou la terre cuite acquièrent un grain. Un pigment qui donnent aux œuvres. en plus de leur expressivité, une véritable intériorité. Sa sculpture ne se donne plus au regard, elle ne s'offre plus au jugement distant, elle invite à la participation et au partage de sentiments en livrant son être en même temps que sa forme.
C'est parce que Richard est un authentique moderne qu'il n'accepte aucun schéma, aussi classique fût-il, sans l‘avoir scrupuleusement intégré, habité et éventuellement actualisé. Son œuvre en devient cohérente et puissante et simple. S'il est vrai que Richard reste imprégné du modèle antique, nul minotaure ne guette au fil de ces trois niveaux d'exposition. car il a retenu d'hier ce qu'il veut voir en aujourd'hui : les critères d'un équilibre aussi esthétique que mental.

Bernard RICHARD

Contact

B. RICHARD laisse derrière lui en avril 1997 une quantité d'œuvres dont certaines monumentales. De nombreux hommages vont lui être rendus dans plusieurs Salons tant en Province, qu'à Paris ou en région parisienne. La Mutuelle Régionale d'Assurances, à Chateauroux se rendra acquéreur de plusieurs de ses œuvres ainsi que de nombreux collectionneurs privés.
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